L'écriture comme passe-temps c'est prenant !

lundi 11 décembre 2017

Première chronique pour Le Miskarel !

Roulement de tambours.... ça y est !!!! Elle est arrivée ! Qui ça ?
Ma première chronique pour Le Miskarel, et elle est géniale. Merci à Canaille 1, pour ce super retour et les 5 étoiles sur Babélio. :)

La voici :

" Pour la petite histoire, j'ai acheté ce livre au salon du fantastique le 4 novembre dernier à Paris.
D'abord attirée par la couverture (l'illustration est superbe), j'ai ensuite été séduite par la présentation que m'en a faite son auteure, une femme charmante dont on sent tout de suite l'envie, non pas de vendre absolument son bouquin, mais de partager toute la richesse et l'originalité de son imaginaire avec son futur lecteur.


Je viens de le terminer et je n'ai pas été déçue ! le titre m'avait fait penser à cette vague, le mascaret, qui remonte le cours de certains fleuves et dont la puissance varie en fonction de la topographie, de la météo, et qui s'accentue lorsque le lit se rétrécit.


Et bien ce livre, c'est pareil ! Il vous cueille tout en douceur pour vous mener à bon port à travers toute une palette de personnages hauts en couleur, de rebondissements, et d'émotions qui vont s'accentuant alors que l'étau se resserre sur les deux personnages principaux, la fille d'un fossoyeur et une jeune aristocrate que tout sépare et pourtant réunit dans le voyage astral.


L'histoire est belle et originale, l'écriture et le style agréables, et cerise sur le gâteau, malgré de solides connaissances historiques, j'ai quand même appris des tas choses sur cette période troublée du Moyen Age grâce aux notes de l'auteure. On sent d'ailleurs que cette dernière maîtrise son sujet et qu'il y a eu un gros travail de recherches derrière.


Avis donc aux amateurs d'Histoire, de fantastique, d'ésotérique et de belles histoires, le Miskarel vous attend !


https://www.babelio.com/livres/Patricia-Le-Sausse-Le-Miskarel/1011384 

samedi 9 décembre 2017

Un coup de gueule, mais juste un seul !





Cela fait plusieurs fois que j’entends sur les salons ou que je lis dans des posts des mots qui me dérangent beaucoup : « racoleur/racolage ». En laissant de côté le fait que ces mots se rapportent plutôt à la prostitution, je tiens à m’élever contre son emploi pour désigner des auteurs qui aiment ce qu’ils font et qui aiment les salons.

Ce qui déplaît, à ceux qui utilisent ces mots, tient pour la plupart du temps dans une situation simple : « un auteur qui attire les visiteurs, alors qu’eux restent sans personne face à leur stand ».

Alors, oui, il y a des auteurs qui mettent leur ouvrage dans les mains des passants et ne les lâchent plus jusqu’à ce que, par fatigue, les lecteurs le leur achètent. Ceux-là je les laisse de côté, ils sont en voie de disparition et se font plus de tort que de bien, car le lecteur possède une bonne mémoire des enquiquineurs…

Et, il y a ceux, comme moi, qui ne supportent pas ces auteurs qui renvoient une image de prétention, souvent malheureusement par timidité ou pas…, en restant derrière leur stand sans bouger, ou pire encore jouent les indifférents en lisant, jouant sur leur tablette ou portable…

Ceux qui n’osent pas par timidité, je les repère vite et il m’est arrivé d’aller les voir pour en discuter avec eux. C’est simple, il faut retenir deux phrases : « bonjour ! Est-ce que je peux vous présenter mon roman ? » Le plus dur ensuite est d’oser se lancer (ce n’est pas à ces auteurs-là, que je m’adresse, mais plutôt aux autres, les aigris, les jaloux…, mais comme je ne suis pas rancunière, je viens de leur donner aussi ma technique. 😊) Ces derniers, je ne les comprends pas.

Un salon est pour moi un lieu qui se devrait d’être convivial, un lieu d’accueil. Vous viendrait-il à l’esprit de rester dans votre fauteuil à regarder la télévision, alors que vos amis arrivent chez vous ? Non ! Eh bien, c’est pareil sur un salon. Les visiteurs se déplacent pour les vedettes, leurs amis… OK, mais dans les minis salons, si décriés aussi, ils viennent pour nous, nous les anonymes dont ils n’ont jamais entendu parler, pour nos livres. C’est à nous de leur souhaiter la bienvenue, de leur sourire, de leur dire bonjour et de leur proposer de leur présenter nos romans. Nous sommes là pour ça !

En immobilier, tout se passe, paraît-il, dans les premières secondes du premier contact. Je pense que, dans une moindre mesure, c’est pareil sur un salon surtout si l’auteur donne l’impression de faire la gueule. De vous à moi, n’iriez-vous pas plus facilement vers un stand où tous rigolent que vers celui où les auteurs sont assis comme à l’école et attendent, voir s’endorment… ?

Alors oui, je souris, oui, je tends une carte avec le résumé de mon roman, car n’ayant pas de voix mon "bonjour" passe souvent inaperçu, et oui, je leur propose de leur présenter mon roman. Cela fonctionne le plus souvent, et les personnes sont heureuses de pouvoir discuter. Parce que c’est là le but, même s’ils n’achètent pas, ils se souviendront de moi.

J’ai, sur chaque salon, des discussions passionnantes, j’apprends des choses, je me fais des amis qui viennent me dire bonjour ensuite dans d’autres villes. Je parle écriture, j’essaie d’aider les écrivains débutants qui ont tant de questions en tête et n’osent pas les poser à ces « maestros de l’écriture » qui leur paraissent si inaccessibles et loin de notre basse Terre.

les visiteurs ne veulent pas de ma carte (oui ça m'arrive), pas de soucis, je n'insiste pas. Je précise toujours qu’il s’agit de romans historiques avec du fantastique, ils me disent qu’ils n’aiment pas ça, pas de problème et s’il n’y a pas de monde, je leur demande ce qu’ils aiment et on en parle. Une seule personne m’a reproché dans un commentaire de l’avoir « quasi forcé » à acheter mon roman qui ne lui a pas plu. Si ce monsieur me lit qu’il m’envoie un mp, je suis prête à lui rembourser mon roman et j’aimerais bien savoir comment j’ai pu faire une chose pareille…
Il m’est arrivé en voyant des personnes ne pas oser partir de leur dire qu’il n’y avait aucune obligation d’achat.

Voilà, alors arrêtez de regarder les autres, descendez de votre piédestal, vous qui préférez nous traîter de racoleur au lieu de vous remettre en question, et pour les autres, ceux qui ont toute mon affection : les timides, bousculer votre timidité et n’oubliez pas que c’est notre façon de remercier les visiteurs qui se sont déplacés parce qu’ils ont la même passion que nous : la lecture !
😊

lundi 4 décembre 2017

une nouvelle chronique pour Le Jarwal !

Merci à Frédéric Gobillot, dont vous pourrez trouver l'actualité sur son blog : http://fredericgobillot.over-blog.fr 

Nous sommes en 1268, dans le comté de Provences, après l’extermination des Cathares et la vie de Basile n’est pas simple. En effet, il est le fils unique de Gauvin, un exécuteur (traduire par bourreau terme que Basile exècre). En tant que tel, avec sa famille « maudite », il dot vivre à l’extérieur de la ville et n’avoir aucun contact avec les gens. Une vie de reclus qui ne lui convient guère, et prendre la suite de son père lui pose également beaucoup de problèmes. Il suit malgré tout l’enseignement de celui-ci, y compris lorsque Gauvin doit accepter d’exécuter une prétendue sorcière. La séance va tourner au drame car Basile à une autre particularité, il peut littéralement voir les sentiments des autres et, dans une certaine mesure, les manipuler.
Basile va devoir fuir, traqué par une Inquisiteur froid à la recherche de la famille de sa mère qui, seule pourrait peut-être l’aider.



Je suis passé plusieurs fois à côté du Jarwal en salon, hésitant, pas persuadé que celui-ci me conviendrait. Et puis, la sympathie de l’auteure, Patricia Le Sausse aidant, je me suis jeté à l’eau sans plus de conviction malgré tout. Et bien, j’ai bien fait car j’ai fortement apprécié ce roman.
L’écriture est belle et agréable, comprendre fluide et riche.
Quant à l’histoire, elle est intéressante à plus d’un titre. D’une part, la position de Basile, fils d’exécuteur est passionnante. Nous découvrons cette profession, ses avantages mais également ses obligations, ses difficultés et les règles strictes des exécutions. Gauvin n’est pas un homme froid ou bestial, juste un homme qui a « choisi » ce travail pour subvenir aux besoins de sa famille et de quelques obligations que vous découvrirez dans le récit.
Tout comme nous comprenons très vite que Patricia Le Sausse a fait des recherches sur la profession d’exécuteur, il est évident qu’elle a travaillé tout autant sur l’époque et le lieu. Même si le Jarwal ne peut pas être considéré comme un roman historique, il en a de nombreux atours.
Autre point passionnant, la matérialisation des sentiments. Les émotions se visualisent, se meuvent et agissent. Un raisonnement que l’auteure poussera jusqu’au bout. Une représentation unique à ma connaissance de celle-ci et des dons d’empathe de Basile. Très réussi.
Le récit avance à une rythme agréable, se chargeant de réponses mais tout autant de nouvelles questions. J’ai apprécié le cheminement de Basile, adolescent entre détermination et fragilité.

J’ai deux petits bémols sur le Jarwal. L’un concerne un personnage qui apparait tardivement dont je ne peux pas dire grand-chose qui n’a intérêt que technique (expliquer pourquoi untel n’a pas traqué plus tôt Basile) et qui n’a donc qu’un développement succin. L’autre est sur la fin parce qu’elle est un peu bousculé (ce qui ne veut pas dire bâclée) et parce que… (là je ne peux rien dire).

Deux petits bémols qui n’ont toutefois pas gâché mon plaisir. Le Jarwal est un livre tout public (de 14 à 140 ans) que je vous recommande chaudement.
Paru chez feu les Editions du Riez, il est désormais chez l’Ivre-book, version papier et version numérique.

mercredi 1 novembre 2017

Salons du livre pour novembre 2017

Le Jarwal et Le Miskarel seront disponibles sur les salons suivants :

Les 3 / 4 et 5 novembre à Paris, Porte de Champerret :



 les 11 et 12 novembre 2017 : salon fantasy en Beaujolais à Crêches sur Saône
sur le stand 43. 

L’image contient peut-être : texte et plein air

le 18 novembre à Beauvais : dédicace à la Maison de la Presse - 18 rue Carnot -

Image

les 26 et 26 novembre à Mons (Belgique)



dimanche 22 octobre 2017

Saviez-vous que... (5)

Les conséquences économiques de la Peste noire :


" les conséquences économiques de la peste furent considérables. L'importance de la mortalité dans les campagnes (en moyenne, un paysan sur 2) entraîna l'abandon de nombreux villages : les derniers défrichements furent abandonnés, et des terres, souvent les moins fertiles, retournèrent à la friche, voire au maquis ou à la forêt. Le manque de paysans pour valoriser les terres contribua à remplacer le servage par la location des terres (fermage). 
Certaines professions furent plus touchées que d'autres, comme les boulangers, les meuniers, les bouchers, mais aussi les ouvriers du tissu, sans doute en raison de leur proximité avec les rats. D'autres furent plus épargnées, comme les chaudronniers et les charrons, car le bruit de leurs ateliers faisaient fuir les mêmes petites bêtes.
(D'une manière générale, tous les corps de métier en rapport avec la santé furent laminés. Ils furent les premiers au chevet des malades : médecins, sage-femmes, barbiers, religieuses, prêtres... Du moins ceux dont c'était la vocation. Les autres se cachèrent, notamment chez les religieux, et récupérèrent ensuite les biens et les fortunes...)
Dans les villes, de nombreuses maisons furent abandonnées ; des rues et des quartiers entiers, souvent dans les faubourgs, furent désertés pendant des décennies.
Les grands chantiers des cathédrales s'arrêtèrent pendant presque un siècle.
De nombreuses fortunes changèrent de main ou se concentrèrent, et un nombre important de maisons bourgeoises ou nobles tombèrent en déshérence.C'est ainsi que des familles jusque-là obscures, comme les Médicis à Florence, parvinrent au premier plan après l'épidémie de peste. Comme la mort était omniprésentes et que les conditions testamentaires (présence d'un notaire et de témoins) n'étaient plus toujours observées, il y eut de nombreuses captations indues d'héritages, parfois même par les ordres religieux."

J'aime bien quand une autre personne fait le travail à ma place :) . Merci à Jean Vitaux pour cet extrait de son livre "histoire de la peste" paru aux éditions puf.

vendredi 20 octobre 2017

Saviez-vous que... (4)

Saviez-vous que… (4)

L’association de : 

1) la peste, 

2) la famine : la démographie a atteint les limites du soutenable ; désormais la croissance de la population se fait au détriment de la taille des parcelles cultivables et des denrées produites. Autrement dit, il y a plus de bouches à nourrir, mais la quantité de nourriture produite reste la même.
Comme si cela ne suffisait pas, un refroidissement climatique (certains historiens parlent carrément d’une mini-ère glacière) provoque une série de mauvaises récoltes qui se traduisent par des disettes et des famines dès le début du siècle et durant plusieurs décennies.

3) la guerre : les Turcq combattaient sous les murs de Smyrme ; le roi d’Angleterre avait pris les armes contre la France, guerre de 100 ans ; l’Apulie avait été envahie par le roi de Hongrie ; et la Bavière par le roi de Bohème devenu Empereur.

 et 4) la mort,

rappela aux clercs de l’époque les quatre cavaliers de l’Apocalypse. Tous y voyaient la preuve que le règne de l’Antéchrist était proche. « Le monde s’effondrait sur lui-même sous son fardeau de péchés et de crimes... »
La peste fut ressentie par les contemporains comme l’expression de la colère de Dieu venant punir le monde de ses péchés. Certains dirent qu’il était fâché de voir deux papes, l’un à Rome l’autre à Avignon, dont plus personne ne savait lequel le représentait sur Terre.

Elle fut annoncée, peu de temps avant son apparition, par les plus sombres présages. (témoignages de l'époque...)
Pendant 6 mois, il plut sans discontinuer. 
On entendit en différentes contrées, de sourds et longs retentissements dans les profondeurs de la terre avant que des tremblements de terre ne ravagent le sol. (Un terrible tremblement de terre creusa un abîme de destruction et de ruine à travers toute l’Italie, de Naples à Venise en janvier 1348).
Un météore en feu, précipité des hauteurs de l’atmosphère, embrasa les steppes de l’Asie septentrionale.
En France, un globe de feu a jeté dans le firmament, un éclat semblable à celui du soleil.
Une comète au teint noir traversa le ciel de l’Orient. (son apparition fut signalée par Zaëlle, grand maître en astrologie au mois d’août 1346 dans le signe du Taureau sous l’influence de Saturne)

Mais ce qui frappa le plus les astrologues de l’époque fut la conjonction qui se fit entre plusieurs planètes supérieures de notre système solaire. Elles s’alignèrent parfaitement.


Finalement, on peut aussi constater que l’affaiblissement général de la population a probablement contribué à l’« efficacité » de la maladie. Toutes les conditions étaient réunies pour que la peste, qui n’était pas apparue en Europe depuis presque 600 ans, y fasse de nouveau des ravages.

Ces renseignements sont issus des livres suivants : Histoire de la peste noire par Adrien Philippe aux éditions Laville et Histoire de la peste par Jean Vitaux aux éditions puf.
et de :
 https://lhistoirecestbien.wordpress.com/2014/11/25/la-peste-noire/ (superbe résumé)

mercredi 18 octobre 2017

Saviez-vous que...






Saviez-vous que… (3)
La peste suivit les voies commerciales. Elle atteignit d’abord Péra qui jouxtait Constantinople. Elle gagna ensuite Pise, Gênes, où les navires suspects furent refoulés. C'est à Marseille et Majorque qu'ils purent accoster. 
L’épidémie arriva de Marseille à Avignon, alors siège de la papauté, en janvier 1348. De là, la peste se répandit dans le monde entier, atteignant Paris en juin 1348.



Toute l’Europe du Sud fut contaminée en 1348 : l’est de l’Espagne, l’Italie et la Grèce.
Au début de l’année 1949, l’Espagne, la France, l’Allemagne et l’Europe Centrale, jusqu’à Vienne et Bucarest furent touchées. A la fin de la même année, l’Irlande, L’Angleterre, l’Ecosse et l’Europe de l’Est se trouvèrent infestées à leur tour.
En 1350 et 1351, les pays Scandinaves, l’Islande et la Russie de l’époque furent dévastés par la peste qui suivit les routes commerciales de la Hanse.

Certaines régions ou villes furent épargnées, : 
Bruges et Milan (certainement en raison de la mise en place d’un confinement), le Béarn et la Pologne. Mais leur répit fut de courte durée, car des résurgences de la maladie apparurent dans les années suivantes, en moyenne tous les 10 ans, et les touchèrent aussi.

La peste régressait en hiver, en raison du froid puis se déchaînait de nouveau à la saison chaude. Entre 33 et 50% de la population européenne mourut en 50 ans. Le pape Clément VI chiffra l’hécatombe à 42 836 486 morts (oui, c'est super précis ! Comment il a fait ? aucune idée...)
La France passa de 17 à 10 millions.

Mortalité : (les % ou chiffres sont repris tels que donnés à l’époque)

30% en Autriche,
40% en France,
70% en Angleterre, (passe de 7 à 2 millions d’habitants)
50% en Allemagne dans les grandes villes (sauf Nuremberg qui fut épargnée)
60% en Aragon / Espagne
75% à Venise,
80% à Majorque,
Avignon vit mourir 1800 personnes dans les trois premiers jours.
Presque 100% à Arles,
66% à Marseille,
50% à Perpignan,
2/3 de la population de la Provence et du Languedoc,
80000 morts à Paris,
16000 morts à Strasbourg,
6000 morts à Colmar,
100000 morts à Rouen,
La Bourgogne fut la province de France la plus malmenée : 92% de mortalité
17000 morts à Amiens,
La Belgique fut singulièrement privilégiée. Elle échappa presque entièrement au fléau.
La peste ne fit qu’une courte apparition en Hollande.
Je n’ai trouvé aucun chiffre pour Paris !!!

Ces renseignements sont issus des livres suivants : Histoire de la peste noire par Adrien Philippe aux éditions Laville et Histoire de la peste par Jean Vitaux aux éditions puf.

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Saviez-vous que… (2)

Bref rappel clinique sur la Peste :

La peste est une anthropozoonose (je suis gentille, je vous mets la définition, parce que si vous êtes comme moi, vos yeux ont dû loucher sur ce mot, « maladie ou infection qui se transmet naturellement des animaux vertébrés à l’être humain ») qui ne peut être éradiquée. Elle touche à la fois l’homme, les rats et les rongeurs sauvages.

Il existe deux principales sources de peste touchant l’homme :

- La peste bubonique : par la morsure de la puce du rat (le rat n’étant que le moyen de déplacement)

- la peste pulmonaire : par voie interhumaine (transmission par les gouttelettes de salive)

La première vous tue entre 3 et 5 jours, la seconde entre quelques heures ou jours.

Il en existe une troisième : la peste septicémique dont la durée est très courte et intervient en général dans la phase terminale de ceux atteints d’une des deux premières et les achève plus rapidement.

Le pastorien Alexandre Yersin a découvert l’agent causal en 1894 à Hong Kong qu’il nomma (comme c’est étonnant !) : Yersinia Pestis. Le traitement curatif ne sera acquis qu’après les années 1950 avec l’utilisation des antibiotiques.

Je vous passe les détails et les descriptions… Non, non, c’est trop « gore ». Lisez la peste de Camus, vous serez servis 😊 »

À la prochaine fois (avec des chiffres…)

Ces renseignements sont issus des livres suivants :Histoire de la peste noire par Adrien Philippe aux éditions Laville et Histoire de la peste par Jean Vitaux aux éditions puf.
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Saviez-vous que... ? (1)
Si la peste noire, qui a décimé le monde de 1346 à 1352, avait eu lieu de nos jours (dans les mêmes conditions de vie qu'au Moyen-Age), elle aurait tué au minimum 2,8 milliards de personnes !!!!
Elle a, en effet, décimé 40% de la population mondiale connue à l'époque (hors les Amériques).
La France a été touchée à pratiquement 50%.
C'est la plus grande catastrophe mondiale à ce jour.
A bientôt :)