L'écriture comme passe-temps c'est prenant !

jeudi 4 avril 2019

Honnis soient-ils ! Côme, chronique 2 (Aurore des "bulles et des couleurs" )

Merci à Aurore pour cette chronique !

Chronique de Honnis soient-ils, tome 2, de Patricia le Sausse

Published on by Aurore des bulles et des couleurs

Chronique de Honnis soient-ils, tome 2, de Patricia le Sausse
Auteur : Patricia le Sausse
Résumé 
Est-il possible d’aimer un homme quand on hait ce qu’il représente ? Comment peut-on se laisser séduire par un corps quand on connaît la noirceur de l’âme qui l’habite ? Amélia se maudit de ne penser qu’à Côme. Elle ne peut adhérer aux excuses que des générations d’exécuteurs ont trouvées pour justifier leurs actes, et derrière lesquelles Côme se retranche. Elle est prête à tout pour s’échapper avec ses enfants, quitte à se détruire.
Mais rien ne va se passer comme elle l’imaginait...

Mon avis 

Nous retrouvons, dans ce second opus, Amélia, quelques années après la mort de son époux. Elle a maintenant 28 ans. Elle vit désormais avec Fanny et ses deux enfants, ne voulant pas rester dans la maison des bourreaux. Elle aurait voulu fuir, partir loin, mais, à sa mort, Joseph a légué à son jeune fils, Jehann, la charge de bourreau. Il devra donc reprendre la suite dès qu'il en aura l'âge, formé par Côme. Amélia se révolte contre cette situation, cherche des solutions mais tout semble jouer contre elle. De plus, Jehann est prêt à devenir "la main de Dieu", il veut en faire son métier. Quand vient le moment, Amélia décide de le suivre dans son ancienne demeure pour le surveiller de près, espérant influer sur son avenir. Côme, qu'elle n'a pas fréquenté depuis de nombreuses années, a beaucoup changé, elle va peu à peu se laisser charmer malgré qui il est. Mais comment accepter la barbarie de ce métier, l'enrôlement de son fils dans ces actes ? Pour Amélia, tout est répulsion... 

Dans ce second tome, Amélia a mûri, elle s'est aussi endurcie et est devenue indépendante. La mort de Joseph l'a libérée de sa prison malgré qu'elle vive dans l'attente de voir son jeune fils partir lui aussi apprendre ce métier qu'elle exècre. L'auteur, comme dans le premier tome, nous décrit une époque où la justice est rendue de façon assez expéditive : les sentences sont barbares, attendues avec impatience par les villageois, telles des spectacles. Le style de Patricia Le Sausse est fluide, rythmé, fort dans les mots qu'elle utilise. On ressent toutes les émotions des personnages. Elle utilise un vocabulaire mêlant patois et mots anciens (merci le lexique !!) qui permet de découvrir d'autres expressions du Sud. On entendrait presque les cigales ! On voit qu'elle s'est documentée longuement pour écrire son livre, elle parle de l'histoire des monuments, de la construction de certains endroits...

On retrouve les personnages du premier tome : Rose a vieilli, mais elle est toujours celle qui écoute, comprend, aide l'air de rien. Fanny, c'est l'amie précieuse, celle qui est toujours présente à tous moments. Elle travaille avec Amélia dans la fabrication de simples et s'occupe de la fille de cette dernière quand elle repart vivre dans la maison de Rose. Côme se dévoile un peu plus dans ce second tome. Il devient l'un des personnages principaux. C'est lui qui forme Jehann à son nouveau métier, on le découvre tantôt sombre, tantôt gai. C'est un homme qui a beaucoup souffert par le passé. Amélia va lui permettre de s'ouvrir plus, de s'épanouir, en tout cas dans les premiers temps. Amélia déteste tellement ce que sont obligés de faire les bourreaux qu'elle a du mal à faire la part des choses. Difficile pour elle de concilier amour et travail, pourtant bourrelle elle est devenue en épousant Joseph, bourrelle elle restera jusqu'à sa mort. Jehann a grandi et commence son apprentissage de bourreau. Pour lui, c'est une fierté. Tout l'oppose à sa mère à qui il a caché ses visites à Côme depuis de nombreuses années. Sa sœur, elle, vit difficilement aussi ce métier et va choisir un destin bien différent. 
Ce second tome est riche en événements, je n'ai pas vu le temps passer, il y a de la romance certes mais ce livre comblera également les amateurs de romans historiques. La fin m'a surprise et je suis impatiente de connaître la suite !! Vivement le dernier tome. Merci aux Editions Elixyria pour ce service presse.

mardi 2 avril 2019

salons et dédicaces avril 2019

Voici les endroits où vous pourrez me retrouver pour le mois à venir.

les 13 et 14 avril 2019 à Dormans (51)

Aucune description de photo disponible.

le 28 avril 2019


nouveau retour de lecture pour Le Jarwal

Merci Frédérique pour ce sympathique retour de lecture sur Le Jarwal ! :)


Bonjour,
Après avoir passé des mois à chercher votre carte de visite....enfin ! Je peux vous annoncer avoir lu et beaucoup aimé le Jarwal. 
Je l'avais acheté en septembre 2016 lors de votre venue à Ménétrol pour les Aventuriales. Je l'ai lu près d'un an plus tard, à la même période que la trilogie "Young Elites" de Marie LU. 
Comme disent les chroniqueurs de football, sur le papier, vous étiez l'outsider. Face à la championne LU (si vous n'avez jamais lu la première trilogie de cette jeune auteur PRODIGY et que vous aimez lire de la littérature jeunesse, foncez !), le Jarwal, malgré ses promesses de farigoulette, faisait pâle figure. 
Heureusement que le pronostic reste du domaine hypothétique ! 

Quelle claque ! Votre livre est une réussite à plus d'un titre ! (D'ailleurs, je suis passée en vitesse sur votre blog et j'ai eu la surprise de voir que vous aviez écrit autant de livres depuis  ces 3 années !!) 
Une structure narrative parfaite. Une écriture limpide et extrêmement documentée. Tellement documentée, qu'une de mes amies, professeur d'histoire-géographie en collège, a utilisé cette année en classe votre description (p. 144 et 145) du village médiéval pour illustrer son cours. 

Je tenais à vous le faire savoir car un livre sans lecteur n'existe pas ! 
Bravo ! Bravo d'avoir mis KO Marie LU ! 
Et si vous avez une actualité dans le Puy-de-Dôme, n'hésitez pas à me le faire savoir : je viendrai à votre rencontre avec plaisir ! 

Bien cordialement,